Découverte de la PC Engine
La PC Engine, souvenir lointain de lecteur de Joypad et de Consol+, une vraie chimère pour beaucoup d'entre nous.
Combien sommes-nous a avoir lu avidemment les centaines d'articles sur la quantité faramineuses de jeux qui semblaient tous plus fous les uns que les autres, en sachant parfaitement que l'on ne mettrais jamais la main sur des titres comme Bomber man '93, PC Kid, Daimakaimura et j'en passe et des meilleurs ?
Bref, une vraie Terra Incognita, et j'avoue moi même que je ne m'étais jamais trop fait d'illusion sr le fait de mettre un jour les mains sur cette 8bits surboostée (avec toutefois un processeur graphique 16bits). Même a l'époque de la ruée vers l'émulation, je ne m'étais pas jeté dessus, la faute a un émulateur payant a l'époque (réputé excellent, mais je trouve le principe de faire payer absolument gerbant, d'ailleurs je cite pas le nom de son créateur, na.)
Mais, une équation bête a tout changé.
Wii + Console Virtuelle x phase d'envie de jeu retro - prix des jeux raisonnable x choix sympa = essai !
Et la surprise a été de taille.
Première claque: Dragon's Curse
Wonderboy, vous vous souvenez non? Plus précisément, Wonderboy III: The Dragon's Trap sur Master System, un jeu excellent, parmi les meilleurs de son support même , a dire vrai.
Et bien ce Dragon's Curse est la version PC Engine de ce dernier, avec une réalisation qui enterre proprement son collègue, une ambiance encore plus réussie, et une prise en main un cran plus agréable. Le genre de jeu très bête mélangeant plateforme et aventure qui peut vous emmener très loin dans la nuit, surtout que le design est juste génial, une vraie merveille !
Seconde claque: Super Star Soldier
Un titre qui a surement du croiser vos cornées au détour d'un article ou deux non ? NON ?
Bon et bien en somme, la majeure partie du temps, les Shoot'em up époque 8 bits, c'était du genre lent, et un peu buggué , pas foncièrement mauvais mais particulier en somme.
Là, on lorgne plutôt du coté de la Megadrive, genre déchainée. Un shoot vertical d'une rapidité effarante , a en provoquer parfois même quelques problèmes de visibilité, mais offrant des sensations hallucinantes, surtout que le gameplay est d'une richesse conséquente, avec un armement évolutif basé sur des items de couleurs, sachant que chacun d'entre eux upgrade d'un cran notre arme et nous octroie une armure supplémentaire, le grosbillisme appliqué au shoot quoi, et ca ne sera pas de trop vu la virulence de l'adversité. Mais difficile de décrocher, une fois une partie commencée !
Troisième claque: Castlevania: Rondo of Blood
Là, on attaque le gros, le mythique, l'encore plus difficile d'accès, le genre de jeu dont on a forcément entendu parler si la série de Konami nous branche, mais dont le prix prohibitif de la machine pouvant l'accueillir (le Super CD, équivalent NECien du Mega-CD) et du jeu en lui même. L'achat des deux coutant au bas mot un demi SMIC.
Mais je m'égare, j'ai connu ce titre de deux manières avant ça, via une version Super Nes pas franchement mythique pour être poli, et via la version "Dracula X" sur PSP, excellentissme.
Mais là, pour du 8bits, soutenu par le support CD, il y a de quoi crever d'hallucination ! Visuellement, c'est déjà puissant, fin, original, détaillé. Manette en main, c'est le bonheur, loin des version NES qui semblent atrocement pataudes a coté de la souplesse de ce Richter sauce NEC.
Et niveau ambiance...Repensez a n'importe quel thème de la série, imaginé le réorchestré par un génie fou furieux, a la sauce CD, et ensuite, faites un tour sur youtube et tombez de votre chaise, tellement c'est MONSTRUEUX !
Et la construction du jeu n'est pas en reste, personnage a débloquer, niveaux a embranchements multiples, petites magouilles a foison... De quoi mourir de plaisir en somme.
Il y aurais bien une quatrième baffe a raconter, mais elle a eue de telle répercussions que je pense devoir lui dédier un billet. Mais toujours est-il que pour l'heure, cette découverte de la PC Engine est juste surbandante, j'en recauserais !