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Chez Totor
24 juin 2009

La marque des seigneurs

738_lsnnfgfrvk  Six mois déjà, six mois que j'achetais ce jeu sur un coup de tête.

 

Il était sorti discrètement, ne m'inspirant qu'une gentille indifférence, les tests le déclarant unanimement chiant, dur et bourré de bugs en tout genres.

 

Puis vint l'achat d'un bête bouquin un soir de courses, contenant un article fleuve sur ce nouveau rpg made in Square Enix, article reconnaissant les travers de ce dernier tout en mettant en avant comme nulle part ailleurs, ses énormes qualités.

 

Ainsi, après une sieste un soir, je me levais brusquement de mon état comateux pour foncer me le procurer au Auchan du coin (pub gratuite messieurs!)

 

Et là, ce fut le drame, après quelques minutes présentant un héros banal a pleurer, pris au milieu d'une bataille absolument épique mais saccadée et bugguée au possible, j'étais pris dans l'engrenage!

 

Une fois le jeu installé sur le disque pas mou de ma supra culte Xbox 360 d'amour, les bugs s'atténuaient, et je me retrouvais devant quelque chose de surpuissant, une ambiance incroyable induite par un design qui brise tous les codes visuels habituels du genre, des personnages charismatiques au possible (David Nassau, Talgor, et Emmy Honeywell, la femme la plus classe du monde depuis The Boss, rien que ça!) et surtout, le système de combat, a mi-chemin entre le tactical, le tour par tour et les QTE, m'a scotché littéralement a mon pad, me faisant dire que c'est peut être l'un des meilleurs, si ce n'est le meilleur que j'ai pu croiser jusque là, et je m'excuse de ne pas détailler ici, mais ce serait un peu long, et surtout fastidieux a expliquer, je vous invite a jeter un oeil aux quelques vidéos dispo sur le net, mais c'est vraiment quelque chose de grand!

 

L'univers en lui même est aussi fabuleux, le monde moyen-ageux retranscrit ici est subjuguant au possible, a mi chemin entre le design nippon habituel du genre, et un style plus occidental, un cocktail étonnant qui ne plaira pas a tout le monde, mais qui me bluffe a chaque fois.

 

Et pour finir, et a mon avis, c'est son argument massue, celui qui fait que je ne me lasse pas et que j'y passe des heures quotidiennement depuis une demi-année, son CONFORT!

 

Là où les RPG habituels nous font traverser des décors gigantesques, des heures durant a charcler du monstre, TLR nous propose des niveaux courts, accessible via une carte magnifique, qui pousse a l'exploration sérieuse, sans la crainte de se perdre, et surtout de s'emmerder.
Les villes sont égalements logées a la même enseigne, et moi qui suis un feignant notoire, ne pas me casser la courgette a fouiller une ville de 200km² pour trouver un vendeur de potions ou le forgeron local est un vrai bonheur.
J'ajoute également que la possibilité de sauvegarder n'importe quand, (sauf en combat bien sur) , le fait de ne gérer que l'équipement du héros, sans se soucier de ses (très nombreux, puisque l'on dirige des bataillons entiers) compagnons d'arme, et l'immense bonheur que représente le rechargement des PV/PM de nos légions entre chaque combats, et sa durée de vie tout bonnement phénoménale (le guide officiel japonais contiendrais plus de 800 pages...

Tout ça me font dire deux mots:

 

MERCI LES GARS!

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Commentaires
C
En fait, c'est un peu un RPG pour Novice dans le RPG Japonais. Ça pourrait me tenter un de ces 4. Le truc qui me fait le plus peur, c'est les bugs et autre saccades en fait.
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Chez Totor
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