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Au fur et a mesure des billets de ce blog, mon gout pour la génération HD actuelle s'est étiolé, lentement mais surement.

Pourtant, j'ai quand même passé quelques (très) bons moments, Halo 3, Batman Arkham Asylum, le monstrueux Castlevania Lord of Shadow, Heavy Rain, GTA IV...

Et surtout, les deux Bioshock.

Pour le premier, license sortie de nulle part mais réalisée par des artistes, j'avais pris un pied monstre sur ma chère Xbox 360, rien que les previews de ce titre me donnaient envie, l'univers marin, le coté glauque, les fameux Big Daddys. Une merveille complète, totale et parfaite, avec un design fabuleux et une ambiance incroyable.

Bioshock 2, pourtant jeu de commande réalisé en recyclant l'univers, eu le même destin, malgré une critique moins favorable et un coté moins ambitieux, sa destinée chez moi ne dura que quatre jours lors de sa première partie, tant je n'arrivais pas a décrocher.

Trois ans plus tard, les choses ont changées. Le PC a remplacé mes deux machines HD, mais les Bioshock ont été parmis les premiers transfuges sur mes disques durs (qui plus est a des prix dérisoires) et c'est assez naturellement que le troisième opus dont il est question aujourd'hui en a fait de même, malgré une crainte certaine que ma machine ne puisse faire tourner la bête.

Pourtant, elle vient de la faire, et magistralement qui plus est.

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Je n'avais aucune peur quand a la qualité du jeu, malgré un changement total d'univers, passant des fonds marins au plus haut des cieux.

Et dès les premières minutes, l'emerveillement fut total.

Après une ascencion qui en l'espace de quelques instants, est devenue l'un des plus fabuleux moment visuel et sonore de toute ma carrière de geek vieillissant, la visite de Columbia a été un véritable enchantement.

Le trip "états-unis 1910" prend de suite, réservant d'ailleurs quelques surprises aussi dures que marquantes, et l'imbroglio scénaristique mélant fanatisme religieux, technologie avancée et physique quantique empêche toute tentative de décrocher.

De plus, les gens d'Irrational Games ont trouvé une quantité de joyeusetés de gameplay, a l'instar des rails magnétiques reliant chacun des bâtiments de la cité volante, et provoquant des montées d'adrénaline monumentales sans jamais user de scripts comme tant d'autres FPS actuels.

Et pour finir, les personnages sont tous plus attachants les uns que les autres, principalement notre avatar, monsieur Booker DeWitt et la jolie pierre angulaire du scénario: Elizabeth.

Cette ADORABLE brune ne pourra que vous faire fondre, animée comme un Disney des meilleurs années, jolie comme une fleur, et surtout, tout sauf un joli faire valoir. (Oui vous l'aurez compris, je l'aime !)

Bref, un billet bourré de superlatifs, mais sincère, ces cinq derniers jours passés sur ce titre ont été transcendant, et j'en suis sorti ému, ravi, bluffé...Et motivé a retourner sur Columbia.

Le meilleur jeu de cette génération.

Perfection.

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