Mieux vaut tard que jamais.

Il aura fallu plus de deux ans, ainsi que l'achat des deux versions disponibles de Breath of the Wild. Switch parce qu'obligatoire, Wii-U, parce que c'est là et uniquement là que nous aurions dû le connaitre, si les astres s'étaient montrés favorables à cette divine machine incomprise. Bref, deux ans disais-je,, et deux centaines d'heures sur mes machines, pour que je reconnaisse enfin le génie de la bande son du jeu.

Bien sur, à aucun moment je ne l'ai trouvé mauvaise, loin de là, mais simplement différente, très, trop par rapport à mes références sur la série. Il a fallu apprivoiser, comprendre, enfin ressentir ce que ces maigres notes de piano voulaient me dire. Puis sont venus les fameux donjons, que là aussi , je n'ai pas su apprécier dans un premier temps. Je vous propose aujourd'hui de naviguer musicalement au sein de l'un d'eux, pour une paire de minutes.

Tous les ingrédients étaient réunis.

Un désert de sable, un peuple qui a depuis bien longtemps gagné ses galons, au même titres que les Gorons, Zoras, Hyliens et Piaf. Du désert donc, et un immense quadrupède, mécanique et déchainé , que le scénario nous propose de dompter.

Une fois rendu à l'intérieur de celui-ci, après une bataille plutôt agitée , la réalité nous revient en plein tympans. Cet endroit, cette prouesse technologique, autrefois porteuse d'espoir face aux assauts de Ganondorf, n'est désormais plus qu'un pantin à sa merci. Mais plus important encore, il s'agit aussi d'un mausolée, emprisonnant depuis un siècle le corps et l'âme d'une amie défunte. Malgré son air décousu et sa brutale touche de piano, la musique parvient à véhiculer ces trois idées sans que celle-ci ne s'écrasent mutuellement, un tour de force que la suite des évènements (non intégrée ici) viendra confirmer, changeant du tout au tout la mélodie , la libérant même , au fur et à mesure que l'emprise du mal s'efface sous nos efforts.

Royal.

Sound Test#28: Vah'Naboris, trip tardif

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