Sound Test#18: C'est collant, ça grouille, ça pique et ça angoisse.

Mes phases de nostalgie envers Rare, elles arrivent une à deux fois par an, et souvent , à très grosse intensité.

Des situations tragiques dans le monde des jeux vidéos, il y'en a, bien trop, et la destinée de Rare est une des plus affreuses. Voir ce studio, qui nous a vendu du rêve pendant des années, servir désormais de torche-cul chez microsoft est gerbant.

Pourtant, j'ai fait parti des optimistes, de ceux qui s'imaginaient que le studio Anglais reviendrait à son meilleur niveau. Après un Grabbed by the Ghoulies sur lequel je reviendrais surement tant je l'ai adoré, un remake bien propre du très sain Conker, et un trio Perfect Dark Zero/Kameo/Viva Piñata que j'ai aimé contre vents et marées et bien...Plus rien, hormis les belles conversions par le studio 4J des glorieux Banjo et du premier Perfect Dark. Merci Microsoft, merci au temps qui passe, bref, FAIT CHIER !

Donc pour ce soir, on va poster du lourd, du culte, du béni des dieux de l'olympe, du Donkey Kong Country 2, offert par Sir David Wise, l'un des très grand du studio au grand R doré.

Choisir une musique en particulier dans la série des Donkey Kong Country, c'est pas forcément évident, tant l'offre est d'une qualité phénomènale, mais celle-ci...Celle-ci ! Elle illustre l'un des plus grand moment d'ambiance de la saga, les fameux niveaux des rûches, bourrés à craquer de ces SALOPERIES de Zinger, croisement improbable entre une abeille, un frelon, et Godzilla. Combien de vies perdues à cause de ces cochonneries ? Combien de cris de joie lorsque l'on avait l'occasion de leur fait pousser un cri de mouche à merde au moment de leur carrer un baril dans la tronche ?

Toujours est-il que nous voilà chez elles, dans un décor magnifique, mais que je trouve franchement angoissant, chose que la musique rend parfaitement palpable, avec sa composition stressée, ses percus qui évoquent le grouillement toute la colonie de bestiole affairée à ses tâches...Ou a nous poursuivre afin de nous pulvériser nos charmants petits culs de singes.

En résumé, cette merveille nous annonce la couleur: Dans ces niveaux mon fils, tu vas EN CHIER.